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En 1927 paraissait dans les annales de géographie un document concernant le recensement de 1926 publié au Journal Officiel et qui dénombrait une population de 38 424 155 habitants.

Il était constaté une baisse du nombre d’habitants sur Paris intramuros mais une augmentation dans sa périphérie, notamment dans le département qui constituait l’ancienne Seine-et-Oise.

On apprend, en lisant ce document, que la démographie en France a commencé à chuter de manière assez brutale en 1886 « comme une sorte de lèpre », qu’elle s’est « littéralement effondrée ». Une chute expliquée par la crise agricole qui sévissait à l’époque mais aussi avec « l’ère de resserrement économique provoquée par la concurrence commerciale et industrielle de Allemagne ».

Pour compenser ce déficit d’âmes, des grandes campagnes natalistes ont été mises en place, et certaines entreprises comme Michelin ont pris des mesures visant à favoriser la vie familiale au sein de leurs populations ouvrières.

Mais ce que note l’auteur de ces annales, c’est « la masse énorme d’étrangers qui a littéralement envahi la France depuis 1921 ». Diable ! En-va-hi ! C’est qu’on n’y allait pas avec le dos de la cuillère en 1927, les choses étaient dites !

Le chiffre avancé de 948 000 étrangers de plus en l’espace de cinq ans était noté comme étant « de beaucoup supérieur au nombre total d’Européens que nous avons réussi à installer en Algérie en un siècle d’efforts (872 000 seulement). En 1851, sur une population de 35 millions trois quarts, la France n’hébergeait que 379 000 étrangers, soit un peu plus de 1 p. 100. Dès 1881, elle en comptait un million, et ce chiffre se maintint sans grand changement jusqu’en1914, puisqu’on n’en dénombrait pas plus de 1 132 000 en 1911. Mais la guerre a rompu l’équilibre, et, en quinze années, la masse des étrangers s’est accrue de plus de 120 p. 100 ».

Mais le plus édifiant reste l’expression employée qui en dit long sur les changements prévisibles, déjà en ce début de vingtième siècle, puisque M. Zimmermann décrit sans ambages le phénomène migratoire constaté en évoquant une « nappe plus ou moins épaisse » s’étendant sur l’ensemble du territoire national, hormis quelques rares poches, et fournit le « chiffre énorme de 2 072 000 étrangers », parlant même de « saturation » en raison de la présence de « colons », d’un « peuplement étranger », et même d’une « véritable armée d’immigrants ».

De semblables termes nous laissent aujourd’hui sans voix, sidérés d’avoir à ce point perdu des pans entiers de liberté d’opinion et d’expression en presque un siècle. En 1927 on avait le droit de se plaindre de l’immigration jugée massive pourtant si loin encore de ce qu’elle est aujourd’hui, tant en nombre qu’en culture, on avait le droit de la comparer à une invasion sans risquer de devoir en répondre devant un tribunal. Quelle régression !

L’auteur déplorait déjà que le peuple ne puisse avoir une information « légitime » quant aux « éléments ethniques ou nationaux » composant « ces énormes bataillons étrangers », un regret justifié par le risque anticipé de ne pouvoir « franciser » la plupart d’entre eux. Les immigrants précédents venus en plus petit nombre et de pays limitrophes, Espagne, Italie, Belgique, possédaient au moins des mœurs similaires à celles des Français, ce qui augurait d’une assimilation rapide malgré tout de même une méfiance devant leur nombre dans un pays désireux de conserver les spécificités de sa base ancestrale, mais les nouveaux venus, Polonais, Arméniens, etc, étaient constitués, selon lui, d’une « masse d’éléments plus malaisés à digérer ».

Le langage pour les désigner est clairement guerrier, c’est nous contre eux, ces envahisseurs, ces colons, ces soldats dont on cachait volontairement l’origine en même temps que les intentions forcément inavouables. Le grand remplacement semblait en marche, mais avec le recul qui est le nôtre, on ne peut que constater qu’à cette époque au moins, il n’a pas été si dévastateur que cela, qu’il était sans commune mesure avec ce qu’il est aujourd’hui, que les arrivants chrétiens d’alors restaient toujours plus proches culturellement que les Orientaux prônant la conquête, le butin et le glaive.

En 1927, ces étrangers vilipendés n’étaient constitués que d’Européens venus chercher une vie meilleure et surtout de volontaires au travail et à l’enracinement, de gens proches de notre façon de vivre et de penser ayant nécessairement des facilités à se fondre dans le creuset national. Mais que dire aujourd’hui de ces millions de Mahométans aux mœurs si radicalement antinomiques avec les nôtres, refusant notre culture, nos lois, nos valeurs, se déresponsabilisant de chacun de leurs actes sur le dos d’une improbable divinité ayant plus les caractéristiques d’un diable réclamant sans cesse des sacrifices sanglants et des rachats d’honneur par les seules femmes que celles d’un dieu plein d’amour pour le genre humain dans son ensemble ? Que dire de ces communautés désireuses de ne pas s’assimiler, de rester entre elles et d’imposer leurs diktats en brisant toutes nos règles, attendant d’éliminer tous ceux qui n’auront pas accepté la conversion, qui ne se seront pas soumis ?

Maurice Zimmermann conclut laconiquement que l’ « on ne peut s’empêcher de penser que le mouvement de colonisation est sérieusement amorcé »… On ne saurait mieux dire !

En voilà un qui finirait aujourd’hui à la 17e Chambre, traîné par les associations subventionnées avec l’argent public pour détruire le peuple français, et qui serait à coup sûr condamné à verser son obole pour n’avoir pas pensé comme il faut. Car le prérequis du terrifiant grand remplacement, c’est bel et bien cette dictature de notre pays qui est aujourd’hui en marche.

http://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1927_num_36_202_8881

http://ripostelaique.com/en-1927-il-etait-permis-devoquer-les-armees-denvahisseurs-immigrants.html

Tag(s) : #Novlangue
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